La Suite Tango est votre deuxième album chez ATMA Classics. La carrière décolle on dirait ! Comment se passe la collaboration entre le label et un jeune artiste comme vous ?
Effectivement, je vais avoir 30 ans en avril. C’est une belle façon de les fêter ! La collaboration est belle avec mon label. ATMA m’offre la possibilité rare de pouvoir mettre en avant des projets très différents, avec des langages musicaux nouveaux, car ce sont des gens très ouverts, avec une vraie richesse musicale. C’est très intéressant de travailler avec eux. Ça fait toute la différence d’avoir un label qui a confiance en ses artistes, qui commence par dire « oui ».
Et puis je suis très heureux de voir le travail fait par ATMA, notamment cette envie d’ouvrir la création et le monde musical canadien sur l’Europe. En tant que jeune artiste, ça donne beaucoup de belles perspectives. J’ai eu la chance de travailler en Europe avant la pandémie, et j’aimerai beaucoup y retourner !
Ce disque est une continuation de deux œuvres monumentales : celles de Jean-Sébastien Bach et d’Astor Piazzolla. Ce sont des noms qui vous parlent, en tant que violoncelliste ?
Beaucoup oui ! Il ya énormément d’influences de Bach et du Tango dans ce disque, notamment autour des pièces pour violoncelle seul qui ont beaucoup inspiré Denis Plante. Et puis avant la création, on travaillait déjà sur des arrangements de Carlos Gardel et Piazzolla faits par Denis. Ce disque couronne tout le travail accompli autour de ce répertoire fascinant, et ô combien profond.
J’étais assez étonné moi-même, au début de notre collaboration, de voir à quel point les deux sonorités fonctionnent ensemble, bien que l’on ait peu l’habitude de les associer.