Stéphane Tétreault et l’OSQ: débuts prometteurs
Richard Boisvert, Le Soleil
Stéphane Tétreault voulait que l’album démarre sur les chapeaux de roues. C’est pourquoi il l’ouvre avec le la mineur de Saint-Saëns.
Le jeune violoncelliste peut placer la barre aussi haut qu’il le voudra. Sa proposition s’appuie sur un vécu musical dont l’étendue dépasse déjà toutes les attentes. Premier contact réussi avec l’Orchestre symphonique de Québec (OSQ) et son chef Fabien Gabel. On sent dans les Variations sur un thème rococo de Tchaïkovski l’ampleur et la franchise du lyrisme russe. Bien qu’on perçoive une coupure au montage au début de la variation IV, le programme semble avoir été enregistré d’un trait, avec spontanéité.
La liberté du jeu de Tétreault, encore plus saisissante dans le Pezzo capriccioso, témoigne d’une vision qui transcende la partition. Faire preuve d’un tel discernement à 19 ans est exceptionnel. Ce musicien a beaucoup à dire et tout indique qu’on n’a pas fini de vous en parler.
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