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11 septembre 2015 Artist Image

LES CRITIQUES

Stéphane Tétreault confirme son immense talent d’interprète comme de technicien. Il apporte une dimension insoupçonnée à l’Arpeggione de Schubert et au Divertimento de Haydn et, tout en se permettant quelques maniérismes, atteint la maturité de ses plus illustres aînés dans la Sonate op. 38 de Brahms.

Claude GingrasLa Presse

Cette façon de chanter chaque note, de sublimer le temps d’une mesure, de ralentir une cadence pour en faire surgir une émotion… c’est du grand art. Probablement la plus belle version de l’Arpeggione que nous ayons entendue jusqu’à ce jour et pour bien longtemps…

René-François AuclairLa Scena Musicale

Stéphane Tétreault a d’emblée joué Haydn avec beaucoup de subtilité. Ses attaques étaient très finement dosées. L’Arpeggione était tout aussi positivement surprenante : légère et chantante, jamais enlisée dans une fausse contemplation. La transition entre le 2e et le 3e mouvement était un pur bijou, une sorte de digression de l’archet, qui coulait de source.

Christophe HussLe Devoir

En tandem avec la pianiste Marie-Ève-Scarfone, une autre «étoile» à surveiller, les interprètes s’affichent pour un hommage à Vienne. Après deux écoutes attentives, nous avons retenu la qualité du phrasé, le jeu souvent majestueux et l’évolution musicale du violoncelliste. Avec panache, mais pas trop, il dialogue de façon soutenue avec la pianiste tout en faisant ressortir la «fluidité du texte».

Christophe RodriguezJournal de Montréal