Détenteur d’innombrables prix et distinctions, Stéphane Tétreault est le récipiendaire du Prix Virginia-Parker 2019 du Conseil des arts du Canada. Il est également lauréat du Prix Opus 2022 pour « Interprète de l’année », décerné par le Conseil québécois de la musique et accompagné d’une bourse du Conseil des arts du Canada. En 2018, il a reçu le « Maureen Forrester Next Generation Award » du Festival Stratford Summer Music en reconnaissance de sa sensibilité, de la maîtrise de son instrument et de ses grandes qualités de communicateur.
Nommé premier soliste en résidence de l’Orchestre Métropolitain, Stéphane s’est produit entre autres avec Yannick Nézet-Séguin lors de la saison 2014–2015. En 2016, il fait ses débuts avec l’Orchestre de Philadelphie sous la direction de Maestro Nézet-Séguin, et il se produit au prestigieux Gstaad Menuhin Festival, en Suisse. Au cours de la saison 2017–2018, il prend part à la première tournée européenne de l’Orchestre Métropolitain avec Maestro Nézet-Séguin, interprétant le Concerto pour violoncelle d’Elgar à la Kölner Philharmonie (Cologne), au Concertgebouw (Amsterdam) et à la Philharmonie de Paris. Il fait également ses débuts avec le London Philharmonic Orchestra sous la direction de John Storgårds.
Stéphane a partagé la scène avec le célèbre violoniste et chef d’orchestre Maxim Vengerov, les pianistes Alexandre Tharaud, Jan Lisiecki, Louis Lortie, Roger Vignoles, Marc-André Hamelin et John Lenehan, ainsi qu’avec les chefs Michael Tilson Thomas, Paul McCreesh, John Storgårds, Rune Bergmann, Kensho Watanabe, Tung-Chieh Chuang et bien d’autres. Il a également participé à de nombreuses classes de maître, notamment avec les violoncellistes Gautier Capuçon et Frans Helmerson.
Son premier album sous étiquette Analekta, enregistré avec l’Orchestre symphonique de Québec sous la direction de Fabien Gabel, a été salué par le prestigieux magazine Gramophone, qui lui a décerné la mention « Editor’s Choice » en mars 2013. En 2015, il signe un deuxième album regroupant des œuvres de Haydn, Schubert et Brahms avec la pianiste Marie-Ève Scarfone, qui figure parmi les meilleurs enregistrements de l’année selon la sélection « Critic’s Choice 2016 » du même magazine. En 2017, il se joint à la harpiste Valérie Milot et au violoniste Antoine Bareil pour produire un enregistrement consacré aux trios pour violon, violoncelle et harpe. Ces trois albums ont tous été en nomination au Gala de l’ADISQ.
En 2022, il lance Transfiguration, une nouvelle collaboration avec Valérie Milot, regroupant des œuvres de Marjan Mozetich, Caroline Lizotte, Alexandre Grogg, Kelly-Marie Murphy et François Vallières. Cet album a été nommé à l’ADISQ dans la catégorie Album classique de l’année (2023) et a remporté le Prix Opus de l’Album de l’année, décerné par le Conseil québécois de la musique. Au cours des années suivantes, il publie deux albums dans le cadre du projet Claude Debussy : Images oubliées, avec le pianiste Olivier Hébert-Bouchard. Ce projet, qui explore l’univers de Debussy à travers des transcriptions originales pour violoncelle et piano, a été nommé aux Prix Opus de l’Album de l’année et du Concert de l’année en 2024.
Depuis plus de huit ans, il collabore étroitement avec le bandonéoniste et compositeur Denis Plante, avec qui il signe les albums Suite Tango (2021) et Stradivatango (2024) — une rencontre vibrante entre tango argentin et violoncelle, portée par une complicité musicale rare et chaleureusement saluée par la critique au Canada comme à l’international.
Stéphane a étudié pendant plus de dix ans sous la tutelle du regretté violoncelliste et chef d’orchestre Yuli Turovsky. Il est titulaire d’une maîtrise en interprétation à l’Université de Montréal.
Il joue sur le violoncelle Stradivarius « Countess of Stainlein, Ex-Paganini » de 1707, qui lui est généreusement prêté par Madame Sophie Desmarais.
© Suzanne Boyer / Stéphane Tétreault
